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Evènement passé.

Du 29 mars au 21 mai 2017 à Nantes.

Qu'entend-on par Mégastructures ? Ce concept architectural ne renvoie ni à un mouvement, ni à un groupe de théoriciens, ni à une doctrine ou style architectural. Il définit depuis la fin des années cinquante, une vision prospective de l'environnement bâti et des paysages industriels qui le traversent. L'idée qu'il véhicule attire le projet d'architecture du côté d'une « utopie concrète », dans un monde hors échelle, une ville-monde, où toutes les fonctionnalités se superposeraient au « programme » de la Cité moderne. La démarche exploratoire où les Mégastructures prennent source envisage l'architecture comme une chance de refondation où elles mettraient ainsi en travail un projet de société et pourraient conduire le mouvement moderne à reposer la question de l'humanisme.

Ce récit apparaît et chemine dans des milieux aussi différents que le Japon des métabolistes, les cercles d'anciens étudiants de l'AA School à Londres, des Beaux-Arts de Paris ou des écoles d'architecture de Vienne et de Florence. Il est mis en scène principalement par des architectes; il est récité, interprété, commenté par des critiques ou exégètes comme Reyner Banham ou Michel Ragon. L'un forge le mot « mégastructure », l'autre le « chante » dans la prospective d'une futurologie, d'une projection dont ils situent l'origine au coeur même du 19e siècle dans le mouvement de la Révolution industrielle. Le récit se fait injonction, l'utopie se représente, devient icône.Les Mégastructures construiraient en somme quelque chose comme les icônes critiques et renouvelées de ce couplage si difficile à penser entre l'homme et l'industrie. Ce qu'elles contribuent à saisir alors ce serait le geste technique, non comme fin, mais comme amorce d'une transformation de l'environnement. Elles produiraient ainsi l'image d'une activité de relation entre l'homme et son milieu. « Même si les techniques, écrivait en 1965 le philosophe Gilbert Simondon, n'avaient ni utilité, ni fin, elles auraient un sens : elles sont dans l'espèce humaine le mode le plus concret du pouvoir d'évoluer : elles expriment la vie. » C'est peut-être à cette échelle ' de la vie, de son évolution et des dynamiques d'adaptation de la culture ' qu'il faut aborder aujourd'hui la question des mégastructures : une démarche, ses ruses et ses stratégies.

Le Lieu Unique

2 Quai Ferdinand Favre, 44000 Nantes